À la différence du professeur d’école, le formateur transmet son savoir à un public plus mature. L’exercice de ce métier demande sagesse, compétences et expérience. La profession vous passionne-t-elle, mais faute de connaissances, vous êtes freiné dans votre élan. Afin de vous encourager, nous avons compilé dans cet article les points essentiels à retenir pour devenir un formateur digne de ce nom.

En quoi consiste le métier de formateur ?

Le formateur professionnel maîtrise un domaine précis, comme le droit, les ressources humaines ou l’informatique. Il anime des sessions de formation au sein d’un organisme de formation, d’une structure (centre de formation pour adulte, association…) ou d’une entreprise. Les salariés, les demandeurs d’emploi et les étudiants composent son auditoire. Son objectif consiste à améliorer les compétences professionnelles, à favoriser l’insertion professionnelle et à faciliter la reconversion professionnelle de son public.

Ses cours sont organisés en fonction des objectifs pédagogiques. À titre d’exemple, il fournit des conseils aux demandeurs d’emploi et leur montre le chemin de l’insertion, l’évolution et la reconversion.

La préparation en amont garantit la qualité de sa pédagogie. La phase préparatoire d’une formation passe par l’organisation de la structure des cours, un choix des supports pédagogiques et la mise en place d’exercices d’évaluation.

Au terme de la formation, le formateur délivre un certificat ou un diplôme qui valide l’acquisition de nouvelles compétences.

 

 

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Quels sont les diplômes et les connaissances d’un formateur ?

Pour savoir comment devenir formateur, vous devez répondre à certains critères. Aucune qualification professionnelle spécifique n’est nécessaire à l’exercice du métier de formateur, selon l’Article L6352-1, modifié par LOI N° 2009-1437 du 24 novembre 2009 – art. 49. Néanmoins, il justifie du titre de personnel d’enseignement et d’encadrement. Bon nombre de formateurs s’appuient aussi sur une solide expérience en entreprise.

Suivre une formation de formateur est conseillé. En outre, le candidat décroche la licence professionnelle « métier de la formation de base et de l’insertion des adultes ». Le diplôme est accessible aux aspirants justifiant d’un Bac+2. Il peut ensuite continuer le master professionnel spécialisé dans la formation. Plusieurs établissements comme le Cnam et l’AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes) proposent cette formation.

Les cours se déroulent en présentiel ou à distance, dont la durée s’étale de quelques heures à plusieurs mois. Les programmes développent vos qualités relationnelles, vos compétences pédagogiques et votre capacité à établir une action de formation pour les adultes.

Quelles sont les missions d'un formateur ?

Le formateur professionnel est investi de missions variées qui s'articulent autour de la transmission de connaissances et du développement des compétences des apprenants. Voici les principales missions qu'il assume :

 

  1. Conception du programme de formation : Le formateur élabore le contenu pédagogique en fonction des objectifs d'apprentissage et des besoins spécifiques des apprenants. Il organise le programme de formation de manière structurée et adaptée au public visé.
  2. Animation des séances de formation : Il assure la conduite des sessions de formation en utilisant des méthodes pédagogiques variées pour maintenir l'engagement des apprenants. Il peut utiliser des présentations, des ateliers, des études de cas, des jeux de rôle, etc., pour favoriser l'apprentissage actif.
  3. Adaptation pédagogique : Le formateur doit être flexible et capable de s'adapter aux besoins et au niveau de compréhension des apprenants. Il ajuste ses méthodes et son rythme pour assurer une compréhension optimale du contenu.
  4. Évaluation des apprenants : Il évalue les progrès des apprenants par le biais de différents outils d'évaluation (quiz, examens, travaux pratiques) pour mesurer la compréhension et l'assimilation des connaissances.
  5. Feedback et suivi personnalisé : Le formateur fournit un feedback constructif aux apprenants pour les aider à s'améliorer. Il identifie les lacunes et offre un suivi individualisé si nécessaire.
  6. Veille et mise à jour des connaissances : Il reste constamment informé des évolutions dans son domaine d'expertise. Il se forme régulièrement pour actualiser ses compétences et intégrer de nouvelles pratiques dans ses formations.
  7. Contribution à l'évolution des programmes : Le formateur peut également contribuer à l'amélioration continue des programmes de formation en partageant ses observations et en proposant des ajustements pour mieux répondre aux besoins des apprenants.

 

Ces missions démontrent l'étendue des responsabilités du formateur, allant de la conception des programmes à l'évaluation des apprenants, dans le but de garantir un apprentissage efficace et une acquisition de compétences durables.

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La rémunération d'un formateur

La rémunération d'un formateur varie considérablement en fonction de plusieurs facteurs, notamment le statut professionnel, l'expérience, l'expertise, le domaine de spécialisation, la localisation géographique et la demande sur le marché. Voici un aperçu de la rémunération selon différents statuts de formateur :

  • Formateur salarié : Un formateur salarié travaillant pour une entreprise, un établissement éducatif ou un organisme de formation peut recevoir un salaire fixe mensuel ou annuel. Ce salaire peut être complété par des avantages tels que des assurances, des congés payés et d'autres bénéfices sociaux.
  • Formateur indépendant : Les formateurs indépendants travaillent souvent en freelance. Leur rémunération peut être basée sur des honoraires horaires, journaliers ou des forfaits pour des prestations spécifiques. Ils peuvent facturer des tarifs allant de quelques dizaines à plusieurs centaines d'euros de l'heure/jour, selon leur expertise et la demande sur le marché.
  • Formateur sous-traitant : Certains formateurs agissent en tant que sous-traitants pour des organismes de formation ou des entreprises. Ils peuvent recevoir une rémunération basée sur des contrats à court ou à long terme, avec des tarifs négociés pour des services spécifiques ou des programmes de formation donnés.
  • Formateur vendant ses formations en direct : Certains formateurs proposent leurs propres formations en direct, que ce soit en présentiel ou en ligne. Leur rémunération dépend souvent du modèle commercial choisi : ils peuvent fixer des tarifs pour l'accès à leurs cours ou vendre des licences d'utilisation de leur contenu pédagogique.

En fonction de leur expertise et de la demande pour leurs compétences spécifiques, les formateurs peuvent ajuster leurs tarifs. Les formateurs renommés ou experts dans des domaines particuliers peuvent souvent facturer des tarifs plus élevés en raison de leur expérience et de leur réputation.

Il est important de noter que la rémunération du formateur peut également être influencée par des éléments tels que la durée de la prestation, la complexité du contenu, la localisation géographique et le niveau de personnalisation requis pour les formations dispensées.

En résumé, la rémunération d'un formateur peut varier considérablement en fonction de son statut professionnel et des facteurs spécifiques liés à ses prestations de formation.

 

Si vous souhaitez des éléments chiffrés, clairs et précis, n'hésitez pas à nous contacter.

 

Quel est le rôle d'un formateur ?

Le rôle du formateur professionnel est essentiel dans la transmission du savoir et le développement des compétences. Allant bien au-delà de la simple diffusion d'informations, ce rôle implique plusieurs facettes cruciales.

Tout d'abord, le formateur est chargé de transmettre des connaissances actualisées et pertinentes sur le sujet enseigné. Cette mission requiert une maîtrise approfondie du contenu et la capacité de le présenter de manière claire et accessible pour les apprenants.

En outre, le formateur crée un environnement propice à l'apprentissage. Il s'appuie sur une palette de méthodes pédagogiques variées pour s'adapter aux différents styles d'apprentissage et favoriser la compréhension ainsi que l'assimilation des connaissances par les apprenants.

Guidant les apprenants tout au long du processus d'apprentissage, le formateur joue un rôle de mentor. Il les encourage, les motive et les soutient pour surmonter les obstacles, stimulant ainsi leur plein potentiel.

L'évaluation régulière des progrès des apprenants et le feedback constructif constituent également des missions cruciales du formateur. Ce suivi personnalisé permet l'adaptation des méthodes d'enseignement pour répondre aux besoins spécifiques des apprenants et les aider à s'améliorer.

Outre la transmission de connaissances, le formateur vise à développer les compétences pratiques des apprenants. Il crée des situations d'apprentissage immersives permettant l'application des connaissances dans des contextes réels.

Enfin, être formateur implique une veille constante dans son domaine, se tenant informé des évolutions et des nouvelles méthodes pédagogiques pour actualiser ses compétences.

En somme, le formateur professionnel est bien plus qu'un transmetteur de savoirs : il incarne un guide, un motivateur et un facilitateur de l'apprentissage, jouant un rôle central dans l'évolution et le succès des apprenants.

Quelles sont les qualités d’un bon formateur ?

Ce n’est pas tout le monde qui peut être formateur. Voici les qualités requises pour profiter de ce titre :

 

  • pédagogie ;
  • adaptation ;
  • bienveillance ;
  • discipline ;
  • énergie ;
  • créativité ;
  • disponibilité ;
  • organisation ;
  • remise en question ;
  • expérience.

De plus, le savoir-faire et l’aisance relationnelle sont un plus. Vous devez être en mesure de parler en public. Le dynamisme est de rigueur, au même titre que la persévérance.

Par ailleurs, le rôle du formateur est d’être à l’écoute de son auditoire. Il doit être capable de répondre à n’importe quelle interrogation et à résoudre tous les problèmes auxquels se heurtent ses apprenants.

Quel est le statut du formateur ?

Nombreux sont les statuts du formateur. Le statut de formateur salarié d’un centre de formation se raréfie, car les organismes privilégient le formateur vacataire. Ce dernier est un formateur occasionnel. L’expert partage ses compétences au cours d’une séance au titre de la formation professionnelle. Les cours sont organisés au sein d’un établissement.

Le portage salarial attribue au formateur le statut de salarié. Il se destine aux personnes ayant signé un contrat de travail avec la société de portage. La formule garantit la mutualisation de nombreux services. Aucune immatriculation n’est requise pour le formateur si la société de portage salarial possède un numéro de déclaration d’activité en tant que centre de formation.

Le statut d’indépendant permet au formateur de fonder sa société. Celle-ci obtiendra alors le statut de : SARL, EURL, SASU…

Devenir formateur avec NDA (Numéro de Déclaration d'Activité), souvent appelé faussement "formateur agréé"

Pour devenir formateur, il est essentiel de suivre certaines étapes et de fournir les documents requis.

Tout d'abord, vous devez contacter la Direction Régionale du Travail de l'Emploi et de la Formation Professionnelle et leur fournir une convention de formation signée avec un client et datée de moins de 3 mois ainsi que différents documents complémentaires.

Ensuite, si vous avez une équipe de formateurs, vous devrez fournir les renseignements concernant leurs expertises. En outre, vous devrez prouver que votre structure de formation est légalement enregistrée en faisant une copie du document d'enregistrement délivré par l'URSSAF.

Vous devrez dès lors déclarer chaque année votre bilan pédagogique et financier auprès de la DREETS de votre région. En suivant ces étapes et en fournissant les documents requis, vous serez alors enregistré sur la liste publique des Organisme de Formation.

Vous aurez dès lors accès à votre numéro de déclaration d'activité (NDA).

Devenir un formateur certifié Qualiopi

Pour devenir un formateur certifié QUALIOPI, il faudra préparer et réussir l’audit QUALIOPI auprès d’un certificateur. Cette certification atteste de la qualité des prestations offertes, ce qui est crucial car elle permet aux clients de bénéficier de subventions publiques ou mutualisées pour le financement de leur formation.

Qu’est-ce que l’obligation Qualité ?

La loi du 5 septembre 2018 a renforcé l’obligation Qualité, également connue sous le nom de Qualiopi, des formateurs. La réforme impose quelques contraintes aux organismes de formation. Ils doivent justifier d’une certification qualité fournie par un organisme accrédité COFRAC (Comité français d’accréditation) ou labellisé par France Compétence. La certification s’adresse aux organismes de formation qui souhaitent travailler sur les fonds mutualisés ou les fonds publics à partir du 1er janvier 2022.

La certification s’opère sur la base d’un référentiel national unique composé de 7 critères ainsi que 32 indicateurs d’appréciation, comme l’affirme les décrets N° 2019-564 et N° 2019-565 du 06/06/2019 publié au JO du 08/06/2019.

Les procédures de certification se traduisent par une suite d’audits, en l’occurrence : un audit de surveillance, un audit initial et un audit de renouvellement. Leurs modalités ont été imposées par l’Arrêté du 6 juin 2019 concernant les modalités d’audit associées au référentiel national.