Réussir le TOEIC© 4 Skills

Les conditions indispensables à respecter

Le TOEIC© (Test of English for International Communication) est un test standardisé d’anglais professionnel très répandu dans le monde du travail. Que ce soit pour décrocher un diplôme, enrichir un CV, accéder à un emploi ou à une formation, le TOEIC© est devenu une référence incontournable pour évaluer son niveau d’anglais dans un contexte professionnel. Mais réussir le TOEIC© ne s’improvise pas. Cela demande une stratégie, de la rigueur et une préparation adaptée. De plus, le TOEIC© n’est pas un test « réussi » ou « raté » en soi : il donne un score !

Une préparation efficace doit donc intégrer ces dimensions pour favoriser une performance optimale. Voici les conditions essentielles à respecter pour aborder l’examen avec confiance et obtenir un score élevé.

1. COMPRENDRE LE FORMAT DU TEST ET SON FONCTIONNEMENT

Avant même de commencer à réviser, il est impératif de connaître le format du TOEIC©. Le test Listening & Reading, le plus couramment demandé, est divisé en deux parties :

• Listening Comprehension (Compréhension orale) : 100 questions – 45 minutes
• Reading Comprehension (Compréhension écrite) : 100 questions – 75 minutes

Le score global est compris entre 10 et 990 points, avec un score sur 495 pour chaque partie. Dans sa version « 4 skills », le TOEIC© propose également deux autres volets, indépendants mais complémentaires :

• Speaking (Production orale) : 20 minutes – 11 tâches à effectuer devant micro et écran
• Writing (Production écrite) : 60 minutes – 8 tâches de rédaction en ligne

Chaque partie est notée sur 200 points. Ces modules sont parfois exigés séparément ou combinés au TOEIC Listening & Reading. Il est donc crucial de bien vérifier les exigences de l’organisme demandeur (école, recruteur, certificateur…).

Se familiariser avec le format, comprendre ce que chaque partie évalue, les types de questions posées, et la manière dont le test est chronométré permet de s’entraîner efficacement et de limiter les mauvaises surprises le jour J.

2. ÉVALUER SON NIVEAU INITIAL

Faire un test diagnostic ou un test de positionnement, voire de passer un TOEIC© officiel, est une étape souvent négligée mais capitale. Cela permet de :

• Identifier ses points forts et ses faiblesses,
• Adapter son plan de révision en conséquence,
• Fixer un objectif de score réaliste.

Inutile de viser un 900 si votre niveau actuel est à peine B1. Mieux vaut avancer étape par étape et viser un objectif progressif, quitte à repasser le test plus tard si nécessaire.

Les tests blancs spécifiques aux parties Writing et Speaking sont également disponibles sur certaines plateformes. Ils permettent de se familiariser avec les types de consignes, les critères d’évaluation, et de repérer ses automatismes ou lacunes dans l’expression.

3. SE FIXER UN OBJECTIF CLAIR

Comme mentionné ci-dessus, on ne réussit pas le TOEIC©, ou on ne le rate pas, on obtient un score, et c’est à vous (ou à votre école/entreprise) de déterminer le seuil acceptable.
Par exemple :

• 785+ (B2) : niveau souvent exigé dans les grandes écoles
• 850+ (B2+) : bon niveau professionnel
• 900+ (C1 : 945) : très bon niveau, valorisé sur un CV
  Un objectif clair permet de calibrer l’intensité de la préparation. Plus le score visé est élevé, plus la maîtrise du vocabulaire, des structures grammaticales et des subtilités de compréhension devra être fine. Les scores des volets Writing et Speaking sont interprétés selon des échelles distinctes.
  Par exemple :
• 160+ en Speaking : bonne fluidité, structure cohérente, prononciation claire
• 170+ en Writing : argumentation claire, registre approprié, correction grammaticale et syntaxique

Comme pour le L&R, un objectif clair vous aidera à calibrer le niveau d’exigence, notamment sur la richesse du lexique, la précision grammaticale, la clarté des idées ou l’impact du discours.

4. METTRE EN PLACE UNE ROUTINE DE PREPARATION REGULIERE

La clé de la réussite au TOEIC©, c’est la régularité. Mieux vaut travailler un peu chaque jour (ou 4 à 5 fois par semaine) plutôt que de faire un « rush » la veille de l’épreuve ou les 15 jours précédents. Voici un exemple de routine hebdomadaire efficace :

• 2 séances de compréhension orale (avec des supports TOEIC© et natifs)
• 2 séances de compréhension écrite et grammaire
• 1 test blanc ou série chronométrée
• 10 à 15 minutes par jour de révision de vocabulaire avec 8 items nouveaux par jour
• Travailler le vocabulaire par thématique
• 1 séance de Speaking par semaine avec enregistrement et auto-évaluation (ou retour d’un coach)
• 1 séance de Writing ciblée : rédaction d’un email + mini-essai argumentatif à partir de consignes types
• Exposition régulière à des modèles de réponses TOEIC SW pour comprendre les attendus de haut niveau

Il est conseillé de consacrer 6 à 8 semaines minimum à une préparation sérieuse, selon votre niveau de départ. Il est généralement observé que 100 heures de préparation structurée peuvent permettre un gain d’environ 100 points au TOEIC©, en particulier chez les candidats présentant un score initial compris entre 200 et 300 points. Toutefois, cette progression reste indicative et non linéaire : à mesure que le score augmente, les gains deviennent plus progressifs et exigent un investissement en temps et en efforts plus conséquent.

5. TRAVAILLER LA COMPREHENSION ORALE AVEC METHODE

Le listening est souvent la partie qui effraie le plus les candidats. Pourtant, il existe plusieurs leviers pour s’améliorer efficacement :

• S’habituer à différents accents : américains, britanniques, australiens.
• S’exposer régulièrement à des contenus variés en anglais tels que des podcasts, des vidéos, des séries ou des courts-métrages. L’écoute peut se faire avec ou sans sous titres en anglais, selon le niveau et les objectifs. Les sous-titres en anglais aident à
  renforcer la reconnaissance des mots, la segmentation orale et l’acquisition de structures. En revanche, les sous-titres en français sollicitent principalement la compréhension écrite dans la langue maternelle (lecture active mais écoute passive !) et détournent l’attention des éléments sonores cibles ; ils sont donc peu efficaces dans la préparation aux examens d’anglais ciblant la compréhension orale, comme le TOEIC©.
• Faire des exercices de dictée orale : écrire ce que vous entendez.
• Pratiquer des séries de questions de type TOEIC©, en conditions réelles.
• La vitesse d’écoute étant imposée, il faut développer sa capacité à anticiper et à écouter activement, tout en gérant son stress.
  
  

6. RENFORCER SES COMPETENCES EN LECTURE ET GRAMMAIRE

La section Reading évalue votre capacité à lire rapidement, à comprendre des textes professionnels (emails, annonces, rapports) et à maîtriser la grammaire anglaise. Les points à travailler :

• Lecture rapide : entraînez-vous à scanner un texte pour en saisir les idées principales.
• Vocabulaire professionnel : familiarisez-vous avec les mots liés au business, à la
  logistique, aux RH, etc.
• Grammaire ciblée TOEIC© : temps verbaux, formes passives, modaux, prépositions,
  connecteurs logiques…

La partie Writing du TOEIC© exige une maîtrise solide de la syntaxe anglaise et de la ponctuation. Savoir structurer des phrases complexes, articuler les idées avec clarté, et éviter les erreurs de registre est essentiel pour obtenir un bon score. Quant au Speaking, il mobilise des automatismes linguistiques clairs et précis : mieux vaut privilégier des phrases simples mais correctes, que des structures complexes mal
maîtrisées.
Des plateformes comme GlobalExam, PrepMyFuture ou sur ETS GLOBAL proposent des exercices ciblés et des fiches de révision.

7. GERER SON TEMPS PENDANT L’EXAMEN

La gestion du temps est l’un des facteurs clés de succès. Chaque seconde compte : pas question de rester bloqué sur une question trop longtemps.
Quelques conseils :

• En Listening, ne vous attardez pas sur une réponse : elle est passée, c’est trop tard.
• En Reading, commencez par les questions les plus « rentables » : la grammaire et les phrases isolées.
• Surveillez l’horloge : pour 100 questions en 75 minutes en Reading, cela fait 45 secondes par question en moyenne.
• S’entraîner avec un chronomètre vous habituera à répondre dans le temps imparti sans paniquer.

8. UTILISER DES RESSOURCES FIABLES

La qualité des ressources fait toute la différence. Voici quelques outils recommandés :

• Livres spécialisés : “The Complete Guide to the TOEIC© Test”, etc.
• Plateformes en ligne : ETS Global (officiel), GlobalExam, PrepMyFuture…
• Applications mobiles : TOEIC© test, Quizlet, Kahoot.
• Chaînes YouTube : pour des conseils d’experts et des vidéos explicatives.

Attention aux sites gratuits non officiels, parfois imprécis ou dépassés. Privilégiez des sources à jour avec les dernières évolutions du test.

Pour les modules Writing & Speaking, privilégiez les ressources officielles ou les plateformes qui proposent des corrections détaillées, voire des évaluations humaines ou IA avec grille TOEIC. Les vidéos modèles sur YouTube peuvent également vous inspirer en
termes de rythme, structure et contenu.

9. TRAVAILLER LE JOUR J COMME UN ATHLETE

La réussite du TOEIC© se joue aussi sur la forme physique et mentale le jour de l’examen.
Voici quelques bonnes pratiques à suivre :

• Bien dormir la veille
• Préparer ses affaires (convocation, pièce d’identité, stylos…)
• Arriver en avance pour éviter le stress inutile
• Bien gérer son énergie pendant le test : respiration, pauses mentales entre les
  sections

En Writing, évitez les débuts à froid. Ayez en tête quelques phrases d’introduction prêtes, ainsi qu’une structure argumentative simple mais efficace (idée principale – justification – exemple – conclusion).

11. ENVISAGER UNE PREPARATION ENCADREE SI BESOIN

Si vous avez du mal à progresser seul ou si vous avez un objectif élevé dans un temps
limité, une préparation encadrée peut être très utile :

• Cours en ligne ou en présentiel
• Coaching individuel
• Stages intensifs TOEIC©

Les modules Writing et Speaking sont souvent plus difficiles à travailler seul, car l’auto évaluation y est moins évidente. Une supervision extérieure peut grandement aider à progresser plus vite, grâce à un retour sur le contenu, la langue et la stratégie.

Certaines formations sont finançables via le CPF, ce qui peut réduire voire annuler le coût.

Conclusion

Décrocher un bon score ou le score requis au TOEIC© repose sur un équilibre entre stratégie, régularité, entraînement et mental. Ce n’est ni un test inaccessible, ni une simple formalité. En respectant les conditions présentées dans cet article, vous mettez toutes les chances de votre côté pour atteindre votre objectif de score. Les modules Speaking et Writing ne sont pas à négliger : ils exigent rigueur, clarté d’expression et adaptation aux consignes. Leur bon score peut sérieusement valoriser votre profil et démontrer votre capacité à communiquer en anglais dans des situations professionnelles concrètes.

Avec une bonne préparation, de la discipline et une vraie compréhension du test, le TOEIC© peut devenir non pas un obstacle, mais un atout stratégique pour votre avenir professionnel.

Bonne préparation !