L’intelligence artificielle (IA) occupe aujourd’hui une part importante du quotidien. En plus d’assurer l’automation des tâches rébarbatives, elle nous assiste dans notre travail. C’est l’IA générative qui fait office d’assistant au quotidien. L’outil est consacré à la création automatique de contenus. Il apporte son lot de changements et a ainsi contribué au confort des professionnels, c’est pourquoi sa maîtrise est impérative. Voici les facultés indispensables à l’usage à bon escient de l’IA générative.
Petit rappel de l’IA générative ?
ChatGPT est l’outil en vogue de l’intelligence artificielle générative, mais en quoi consiste-t-il ?
Quelle est la définition de l’Intelligence artificielle générative ?
L’intelligence artificielle générative a pour vocation la création indépendante de contenus tandis que son équivalent classique s’occupe de la classification et la résolution de problèmes. A la manière d’un être humain, l’IA générative produit des données nouvelles sous forme d’images, de textes, de vidéos…
Cette prouesse technologique vient des modèles d’apprentissage de type machine learning qu’il utilise. La production autonome est l’œuvre d’un réseau de neurones artificiels, en l’occurrence : les réseaux de neurones récurrents (RNN ou Recurrent Neural Network) et les réseaux génératifs adverses (GAN ou Generative Adversarial Network). Ces programmes informatiques puisent leurs ressources des algorithmes qui s’inspirent, à leur tour, des contenus existants stockés dans leur base de données.
Quelles sont les compétences nécessaires pour faire bon usage de l’IA générative ?
Manier la machine s’avère indispensable pour l’amélioration du quotidien, mais comment y parvenir ?
A quoi sert l’IA générative ?
L’intelligence artificielle générative a été créée pour servir ses utilisateurs à travers un éventail de services :
- L’expression artistique par la génération de contenus artistiques : art visuel, littérature, musique, vidéos ;
- L’imagination par la création d’un monde virtuel agrémenté de personnages et harmonisés dans un scénario à la manière d’un jeu vidéo ou d’un film ;
- La production et la multiplication de données scientifiques par la collecte des informations existantes et leurs analyses ;
- La rédaction textuelle ;
- La création de programmes pour remplacer le low-code (un mode de programmation simplifié) ;
- L’amélioration et la personnalisation de l’expérience utilisateur par le tri des contenus en fonction du profil.
Pour réaliser ses exploits, l’IA générative suit tout un process. Elle enregistre, analyse et synthétise les informations à sa portée. Puis, elle calcule et produit de nouvelles données. Le schéma de production s’opère à grande vitesse, d’où sa performance.
Faire preuve d’une agilité d’apprentissage
L’agilité d’apprentissage est la capacité à s’adapter aux changements de son environnement. Cette compétence est incontournable pour garantir la facilité de prise en main de l’outil. Elle ne se limite pas à l’adaptation à l’instrument, mais elle anticipe aussi ses changements (comme la mise à jour impliquant une modification des habitudes…).
L’agilité d’apprentissage va de pair avec la culture d’expérimentation constructive. Il s’agit de la faculté à embrasser le changement. L’utilisateur n’éprouve aucune gêne à adopter de nouvelles approches, à apprendre de ses erreurs et à faire part de ses découvertes à son entourage. Il sait aussi tirer le maximum de profit de l’outil tout en réduisant les risques liés à son usage.
Maîtriser la formulation de requêtes
Faire bon usage de l’IA générative signifie être en mesure de fournir une requête claire. Certes, tout le monde peut demander une requête à un moteur de recherche, mais rares sont les utilisateurs qui maîtrisent le prompt engineering. C’est la capacité à formuler ses besoins précis pour permettre à l’outil d’y répondre efficacement. Elle nécessite une compréhension du résultat et des actions visées.
Pour ce faire, l’utilisateur utilise un langage compréhensible. On entend par cela une phrase contenant les mots-clés et une description de la tâche à réaliser. L’empathie est de mise, tandis que la vulgarité, la négativité, les propos ambigus et contradictoires n’ont pas leur place. Les signes de ponctuation apportent davantage de précision. La description se veut courte et succincte.
Avoir de la lucidité pour surpasser les biais
Parmi les compétences numériques IA nécessaires se trouve la capacité d’analyse. Elle aide à devancer les biais (les raccourcis de pensées qui accélèrent la prise de décisions). A titre de rappel, les biais trouvent deux origines :
- Le besoin de rapidité : pour réagir et gagner du temps. Il est généré par la fatigue et le stress ;
- L’intensité émotionnelle : ou la manière de traiter une information selon un chemin neuronal logique et la manière de réagir par la suite.
Dans le monde réel, le processus est utile, mais induit certaines fois en erreur. Ainsi, les raccourcis de pensée doivent être surpassés par une forte capacité d’analyse et de synthèse.
Connaître la littératie numérique et éthique
La littératie numérique désigne la compréhension des forces et des faiblesses de l’IA générative. Il ne s’agit pas d’une notion de ses bases, mais d’une compréhension de ses fondements et des principes qui gouvernent son fonctionnement.
La littératie éthique de l’IA encourage à développer :
- La transparence concernant la prise de décisions assistées par l’outil génératif ;
- La protection et la confidentialité des données ;
- La gestion des impacts sociaux et environnementaux liés à l’usage de l’IA.
La littératie numérique est la capacité à comprendre et faire bon usage du contenu numérique. En plus de manier avec aisance les gadgets électroniques, elle permet de comprendre le fonctionnement de ces technologies.
Avoir des compétences socio-émotionnelles
Les compétences socio-émotionnelles sont indissociables aux compétences IA génératives. L’intelligence émotionnelle vise à identifier, gérer ses émotions et à cerner celles des autres. L’IA examine les émotions humaines à l’aide de l’étude des habitudes, du comportement et des réactions. Il se montre compatissant et compréhensible. Toutefois, la notion de subjectivité lui est étrangère.
Le travail collaboratif est aussi utile à l’usage des outils génératifs. Il comprend la finesse relationnelle, la capacité à administrer un groupe et la faculté à gérer un flux de sentiments, de sensations, de réactions et de comportements différents.
Comment acquérir les compétences à l’usage de l’IA générative ?
Les compétences nécessaires à l’usage de l’IA générative semblent complexes, mais pas impossibles à apprendre grâce au growth mindset.
La notion de growth mindset
L’acquisition de nouvelles compétences pour l’IA fait appel au growth mindset ou l’état d’esprit de croissance. Par opposition au fixed mindset (la mentalité fixe), il considère le caractère évolutif des compétences.
Ainsi, le growth mindset est l’état d’esprit à avoir pour parvenir à l’IA générative et formation. Il aime le challenge, surmonte les obstacles et qualifie les efforts comme le chemin à parcourir pour évoluer nos facultés.
Déclencher le growth mindset
Le processus se décompose en six étapes-clés :
- La prise de conscience de soi : l’identification de ses forces et de son talon d’Achille et le dépassement de sa zone de confort ;
- L’audace : ou la prise de risques dans son parcours de formation et l’acceptation des efforts indispensables pour le changement ;
- La perception de l’échec comme une leçon et une nouvelle opportunité vers le développement des compétences et non une source de démotivation ;
- La persévérance : qui va de pair avec la flexibilité et l’adaptabilité, elle aide à la gestion des imprévus ;
- L’acceptation des retours venant des regards extérieurs et leur transformation en critiques constructives ;
- L’admiration des personnes influentes et la gestion des émotions qu’elles inspirent.
Le processus vous permettra de gagner en autonomie et de maîtriser la data literacy (la capacité de comprendre et exploiter les données numériques à bon escient).
Pourquoi ces compétences IA générative sont-elles si importantes à acquérir ?
Ces soft skills sont nécessaires non seulement pour maîtriser les outils d’IA, mais aussi pour faire preuve d’adaptabilité au changement. L’avènement de l’intelligence artificielle et la transformation numérique ont engendré un bouleversement de nos habitudes. Sa maîtrise vous ouvrira les portes de nouvelles opportunités dans tous les domaines.
De plus, les recruteurs privilégient les profils justifiant de compétences accrues en matière d’intelligence artificielle, car tout le monde ne peut utiliser l’IA au travail. Ainsi, le développement de la culture digitale constitue un choix stratégique pour les individus qui veulent se démarquer de la concurrence et convoiter un avenir professionnel prometteur.