Comment devenir formateur
Le métier de formateur consiste à transmettre des savoirs et des compétences à un public adulte. Contrairement à un enseignant qui s’adresse à des élèves en milieu scolaire, le formateur accompagne des apprenants déjà engagés dans un parcours professionnel ou en reconversion. Sa mission est concrète et orientée vers l’action : permettre aux stagiaires de progresser rapidement et de mobiliser leurs nouvelles compétences dans leur activité.

Le public d’un formateur est très diversifié :
- des salariés qui cherchent à se perfectionner ou à s’adapter aux évolutions de leur métier,
- des demandeurs d’emploi qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences pour faciliter leur retour sur le marché du travail,
- des dirigeants, managers ou entrepreneurs qui investissent dans leur développement personnel et celui de leurs équipes,
- parfois des étudiants qui complètent leur formation initiale par une spécialisation pratique.
Le cadre d’exercice est tout aussi varié. Un formateur peut intervenir :
- dans un organisme de formation (centres spécialisés, associations, écoles professionnelles),
- directement au sein d’une entreprise, dans le cadre de formations internes ou sur-mesure,
- ou en tant qu’indépendant, en proposant ses prestations à plusieurs clients, parfois même en ligne via des plateformes de formation digitale.
Un secteur en pleine croissance
La formation professionnelle occupe une place majeure dans l’économie française :
- Plus de 38 milliards d’euros sont consacrés chaque année à la formation continue et à l’apprentissage (source : Dares, 2023).
- Environ 32 millions de personnes bénéficient chaque année d’une action de formation, qu’il s’agisse de salariés, de demandeurs d’emploi ou d’apprentis.
- Le marché est en croissance constante, porté par la réforme de 2018 et la généralisation du Compte Personnel de Formation (CPF).
Ces chiffres illustrent à quel point le métier de formateur s’inscrit dans une dynamique durable : les besoins en formation augmentent et les financements existent.
Les secteurs qui recrutent des formateurs
Certains domaines sont particulièrement porteurs et recherchent régulièrement des formateurs :
- Informatique et numérique : cybersécurité, data, développement web, bureautique, IA.
- Langues étrangères : anglais professionnel, espagnol, français langue étrangère.
- Management et RH : leadership, gestion de projet, communication interpersonnelle, QVT.
- Commerce et relation client : techniques de vente, négociation, marketing digital.
- Industrie et logistique : sécurité au travail, maintenance, lean management.
- Santé et médico-social : soins, accompagnement, prévention des risques, bientraitance.
- Soft skills : prise de parole en public, gestion du stress, créativité, intelligence émotionnelle.
Ces domaines reflètent les évolutions du marché du travail : forte demande en compétences numériques, nécessité d’adapter les pratiques de management, et montée en puissance des compétences humaines complémentaires aux savoir-faire techniques.
Un rôle stratégique pour l’avenir
Dans un contexte marqué par la transformation digitale, la transition écologique et les mutations rapides des métiers, les entreprises et les individus doivent sans cesse développer de nouvelles compétences. La formation professionnelle est devenue un levier stratégique pour :
- accompagner les reconversions professionnelles, de plus en plus fréquentes,
- répondre à la pénurie de compétences dans certains secteurs (numérique, santé, bâtiment, énergies renouvelables…),
- maintenir l’employabilité des salariés face à l’automatisation et aux innovations technologiques,
- renforcer la motivation et la fidélisation des collaborateurs en leur offrant de nouvelles perspectives.
Devenir formateur, c’est donc choisir une profession à la fois porteuse et utile. Le formateur occupe une place centrale dans l’évolution des carrières, la compétitivité des entreprises et l’adaptation de la société aux changements.
Identifier son domaine d’expertise
Devenir formateur ne signifie pas enseigner « tout et n’importe quoi ». La première étape essentielle consiste à définir son domaine d’expertise, c’est-à-dire le champ dans lequel vous possédez une réelle légitimité professionnelle.
Pourquoi l’expertise est essentielle ?
Un bon formateur n’est pas seulement un pédagogue : il est avant tout un expert reconnu dans son domaine. C’est cette crédibilité qui incite les entreprises, les organismes ou les particuliers à vous faire confiance. Transmettre des connaissances demande de les maîtriser parfaitement, mais aussi d’être capable de les illustrer par des expériences vécues et des cas concrets.
Quels domaines sont porteurs aujourd’hui ?
Si vous hésitez sur le domaine dans lequel vous pourriez intervenir, voici quelques secteurs qui recrutent particulièrement des formateurs :
- Numérique et informatique : bureautique, cybersécurité, data, intelligence artificielle, réseaux sociaux.
- Langues et communication : anglais professionnel, français langue étrangère, communication interculturelle.
- Management et leadership : gestion de projet, conduite du changement, développement personnel.
- Commercial et marketing : techniques de vente, négociation, marketing digital, relation client.
- Compétences transversales (soft skills) : prise de parole en public, créativité, gestion du stress, intelligence émotionnelle.
- Métiers techniques et industriels : sécurité, logistique, maintenance, transition énergétique.
- Santé et médico-social : accompagnement, prévention, bientraitance.
Ces domaines correspondent aux besoins actuels des entreprises et des salariés. Se positionner sur un secteur en tension ou en croissance augmente vos chances de trouver des missions rapidement.
Comment valoriser son expertise ?
- Analyser son parcours professionnel : quelles compétences spécifiques avez-vous développées et mises en pratique ?
- Recueillir des preuves : diplômes, certifications, expériences, résultats obtenus, témoignages de collègues ou clients.
- Définir sa cible : souhaitez-vous former des demandeurs d’emploi, des salariés, des managers, des indépendants ?
- Traduire son savoir-faire en objectifs pédagogiques : un expert en gestion de projet ne doit pas seulement expliquer ses méthodes, mais apprendre aux apprenants à les appliquer.
Faut-il un diplôme pour devenir formateur ?
D’un point de vue légal, aucun diplôme spécifique n’est obligatoire pour exercer en tant que formateur. Cependant :
- Une expérience professionnelle solide est indispensable pour inspirer confiance.
- Des formations spécifiques existent pour acquérir les bases de la pédagogie : par exemple le Titre Professionnel Formateur Professionnel d’Adultes (FPA), une licence professionnelle Métiers de la formation, ou des certifications proposées par le Cnam ou l’Afpa.
- Ces cursus permettent de développer des compétences en ingénierie pédagogique, en animation et en évaluation des acquis.
Se former à la pédagogie n’est pas une obligation légale, mais c’est souvent un atout déterminant pour réussir sur ce marché concurrentiel.
Identifier son domaine d’expertise, c’est partir de son expérience, la confronter aux besoins actuels du marché, puis la transformer en contenu pédagogique structuré. C’est cette combinaison entre légitimité professionnelle et capacité à transmettre qui fait la différence entre un expert reconnu et un véritable formateur.
Développer les compétences clés
Être expert dans un domaine ne suffit pas pour devenir un bon formateur. La réussite repose sur la capacité à transmettre son savoir, à accompagner un groupe et à créer des conditions favorables à l’apprentissage.
Cela demande de développer un ensemble de compétences pédagogiques, relationnelles et digitales.

Les compétences pédagogiques
Un formateur doit avant tout savoir concevoir et animer des actions de formation. Cela implique :
- Construire un programme pédagogique : définir les objectifs, organiser les séquences, prévoir des supports adaptés.
- Animer efficacement un groupe : capter l’attention, varier les méthodes (exposés, ateliers, jeux de rôle, études de cas), maintenir l’engagement.
- Adapter son discours : être capable d’expliquer de manière claire et progressive, en tenant compte du niveau et du rythme des apprenants.
- Évaluer les acquis : proposer des quiz, mises en situation, exercices pratiques pour mesurer la progression.
Exemple concret : lors d’une formation en bureautique, si certains participants sont débutants et d’autres confirmés, le formateur peut préparer des exercices à plusieurs niveaux de difficulté et organiser des binômes pour favoriser l’entraide.
Les compétences relationnelles
Le formateur travaille avec des publics variés, aux attentes et aux niveaux très différents. Il doit donc développer de solides soft skills :
- Bienveillance et écoute active pour créer un climat de confiance.
- Adaptabilité face aux imprévus (questions difficiles, niveaux hétérogènes, contraintes techniques).
- Autorité positive pour gérer le groupe sans rigidité excessive.
- Clarté et sens de la communication pour transmettre efficacement.
- Capacité à motiver et encourager : un formateur est aussi un coach qui aide à surmonter les blocages.
Exemple concret : dans une formation sur la prise de parole en public, certains participants peuvent être paralysés par le stress. Le formateur doit savoir les rassurer, leur donner des techniques simples (respiration, préparation mentale) et valoriser chaque petite progression.
Les compétences digitales
La digitalisation de la formation transforme le métier. Aujourd’hui, un formateur doit être à l’aise avec :
- Les outils de visioconférence (Zoom, Teams, Meet).
- Les plateformes LMS (Learning Management System) qui hébergent des parcours en ligne.
- La création de contenus digitaux (diaporamas interactifs, capsules vidéo, quiz en ligne).
- Le blended learning (combinaison présentiel/distanciel) et l’e-learning.
- L’animation à distance : maintenir l’attention sans présence physique, utiliser les sondages, les tableaux collaboratifs (Miro, Klaxoon, MURAL).
Exemple concret : dans une classe virtuelle de 3 heures, un formateur peut rythmer la séance en alternant une présentation de 20 minutes, un quiz interactif en direct, un atelier en sous-groupes, puis un débriefing collectif. Cela évite la passivité des apprenants derrière leur écran.
Les compétences transversales
Au-delà de la pédagogie et du digital, le formateur doit aussi développer des compétences liées à la gestion de son activité :
- Commerciales : savoir présenter son offre, négocier ses tarifs, construire un réseau de clients.
- Organisationnelles : gérer son emploi du temps, ses supports, ses démarches administratives.
- Conformité réglementaire : comprendre les obligations liées au Numéro de Déclaration d’Activité (NDA), au Bilan Pédagogique et Financier (BPF) et à Qualiopi.
- Veille permanente : actualiser ses contenus pour rester pertinent dans un monde qui évolue rapidement.
Exemple concret : un formateur en management peut constater que les entreprises parlent de plus en plus de QVT (Qualité de Vie au Travail). S’il met à jour ses supports avec des cas pratiques sur le télétravail et la prévention des risques psychosociaux, il renforce sa valeur sur le marché.
Le formateur doit réunir trois piliers de compétences :
- La pédagogie, pour transmettre efficacement.
- Les soft skills, pour créer une relation positive avec ses apprenants.
- Le digital, pour innover et diversifier ses méthodes.
À cela s’ajoutent des compétences en gestion et en développement commercial pour pérenniser son activité.
Un bon formateur est donc à la fois expert, pédagogue, communicant et entrepreneur.
Choisir son statut
Une fois votre domaine d’expertise défini et vos compétences pédagogiques développées, il est temps de réfléchir à la forme juridique sous laquelle exercer.
Le choix du statut conditionne non seulement votre rémunération et votre fiscalité, mais aussi votre degré d’indépendance et les financements auxquels vos clients auront accès.

Le formateur salarié
Certains formateurs travaillent comme salariés dans un organisme de formation, une école ou une entreprise.
- Avantages : stabilité de l’emploi, salaire fixe, protection sociale complète, pas de gestion administrative.
- Inconvénients : peu de liberté dans le choix des missions et des contenus, rémunération généralement moins élevée qu’en indépendant.
Exemple : un formateur en langues embauché dans une école privée, qui assure des cours toute l’année auprès d’élèves et de professionnels.
Le formateur vacataire
Le statut de vacataire est courant dans les universités et certains centres de formation. Le formateur intervient ponctuellement pour assurer un module précis.
- Avantages : souplesse, possibilité de diversifier ses interventions dans plusieurs structures.
- Inconvénients : rémunération souvent modeste, contrats courts, absence de droits sociaux liés à un CDI classique.
Exemple : un consultant RH qui anime quelques sessions par an à l’université en complément de son activité principale.
L’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur)
C’est le statut le plus répandu pour les formateurs indépendants qui débutent.
- Avantages : démarches simplifiées, pas de TVA jusqu’à un certain seuil, charges sociales calculées sur le chiffre d’affaires encaissé.
- Inconvénients : plafonds de revenus (77 700 € pour les prestations de services en 2025), couverture sociale limitée, pas de déduction des frais réels.
Exemple : une formatrice en bureautique qui facture directement ses clients, entreprises et particuliers.
Le portage salarial
Le portage salarial permet de travailler comme indépendant tout en bénéficiant du statut de salarié. Vous facturez vos missions via une société de portage qui vous reverse un salaire.
- Avantages : protection sociale du salarié (chômage, retraite), pas de paperasse administrative, sécurité pour se lancer.
- Inconvénients : frais de gestion prélevés par la société de portage (environ 5 à 10 %), autonomie légèrement réduite.
Exemple : un formateur en management qui facture ses prestations via une société de portage afin de se concentrer uniquement sur son activité pédagogique.
La création d’une société (EURL, SASU, SARL, SAS)
Créer sa propre société est une option intéressante pour les formateurs qui développent une activité conséquente ou qui souhaitent employer d’autres formateurs.
- Avantages : crédibilité renforcée, possibilité de déduire ses frais professionnels, pas de plafonds de revenus.
- Inconvénients : démarches administratives plus lourdes, coûts de gestion plus élevés, nécessité d’une bonne organisation comptable.
Exemple : un organisme de formation spécialisé en cybersécurité qui emploie plusieurs formateurs et répond à des appels d’offres d’entreprises.
Comment choisir son statut ?
Le choix dépend principalement de :
- Votre volume d’activité prévu (missions ponctuelles ou activité à temps plein).
- Votre tolérance au risque (préférez-vous la sécurité du salariat ou la liberté de l’indépendant ?).
- Vos objectifs financiers (petit complément de revenus ou véritable activité principale).
- Vos clients cibles (certains financeurs préfèrent travailler avec des structures établies).
En pratique, beaucoup de formateurs débutent en auto-entreprise ou en portage salarial, puis créent leur société lorsqu’ils ont stabilisé leur activité.
Se mettre en conformité administrative
La certification Qualiopi
Depuis le 1er janvier 2022, la certification Qualiopi est devenue obligatoire pour tous les organismes de formation qui souhaitent bénéficier de financements publics ou mutualisés (OPCO, CPF, Pôle emploi, régions).
En quoi consiste Qualiopi ?
- C’est une certification qualité basée sur un référentiel national unique.
- Elle repose sur 7 critères et 32 indicateurs (par ex. définition claire des objectifs pédagogiques, adaptation aux besoins des publics, évaluation des acquis, amélioration continue).
- L’audit est réalisé par un organisme certificateur accrédité par le COFRAC.
Les étapes de la certification
– Audit initial : vérification de vos process et documents (livret d’accueil, règlement intérieur, évaluations, preuves de suivi des stagiaires).
- Audit de surveillance (18 mois après) : contrôle du respect des engagements.
- Audit de renouvellement (tous les 3 ans).
Avantages de Qualiopi
- Permet de rendre vos formations éligibles aux financements (OPCO, CPF, AIF Pôle emploi).
- Renforce votre crédibilité auprès des clients entreprises.
- Structure votre organisation grâce à des process qualité.
Les alternatives à Qualiopi : le portage
Passer seul la certification Qualiopi peut représenter un investissement en temps et en argent (audit, mise en place des process). Pour les formateurs qui débutent ou qui veulent se concentrer sur leur pédagogie, il existe des solutions alternatives :
1. Le portage Qualiopi
Vous pouvez exercer vos missions via un organisme de formation déjà certifié Qualiopi.
- Vous facturez vos prestations à cet organisme, qui se charge de l’administratif et du lien avec les financeurs.
- En contrepartie, l’organisme prélève une commission sur votre chiffre d’affaires (souvent entre 10 et 30 %).
- Avantage : vous accédez immédiatement aux financements publics et mutualisés sans passer votre propre certification.
2. La sous-traitance
Certaines entreprises de formation sous-traitent des modules à des formateurs externes.
- Vous intervenez comme prestataire dans leur dispositif certifié.
- Vous bénéficiez de la couverture Qualiopi de l’organisme sans avoir besoin de l’obtenir vous-même.
3. L’autofinancement (hors Qualiopi)
Vous pouvez aussi choisir de travailler uniquement en autofinancement (clients particuliers ou entreprises payant directement).
- Avantage : aucune obligation Qualiopi.
- Limite : vos clients n’ont pas accès aux financements (OPCO, CPF, Pôle emploi).
Construire et vendre ses premières formations
Avoir son domaine d’expertise et être en règle administrativement ne suffit pas : pour réussir, un formateur doit concevoir une offre claire et attractive, puis savoir la commercialiser
Cette étape est souvent la plus délicate, car elle demande de combiner pédagogie, marketing et stratégie commerciale.
Concevoir sa première offre de formation
Une formation efficace doit répondre à un besoin précis de votre public cible. Pour cela :
- Identifier les attentes de vos apprenants : quelles compétences veulent-ils acquérir ? quels problèmes veulent-ils résoudre ?
- Définir des objectifs pédagogiques clairs : par exemple, « savoir utiliser Excel pour automatiser ses tableaux » est plus parlant que « apprendre Excel ».
- Structurer un programme : diviser en modules progressifs, prévoir alternance théorie/pratique.
- Créer des supports pédagogiques adaptés : diaporamas, fiches pratiques, quiz, vidéos, exercices.
- Prévoir une évaluation : quiz, mise en situation, étude de cas pour valider les acquis.
Exemple : un formateur en gestion du temps peut créer un module de 7 heures incluant un diagnostic individuel, des outils pratiques (matrices, to-do lists digitales), des mises en situation et un plan d’action personnalisé.
Tester son offre sur le terrain
Plutôt que de viser directement un grand marché, il est conseillé de tester sa formation dans un cadre restreint :
- Proposer une première session pilote auprès d’un petit groupe.
- Recueillir des avis détaillés pour améliorer les supports et l’animation.
- Ajuster le contenu avant de l’élargir à un public plus large.
Cette phase permet d’éviter les erreurs et d’obtenir des témoignages clients, précieux pour votre crédibilité commerciale.
Trouver ses premiers clients
Les premiers contrats sont souvent les plus difficiles à décrocher. Voici des pistes efficaces :
- Rejoindre un organisme de formation existant comme intervenant vacataire ou sous-traitant.
- Activer son réseau professionnel (anciens collègues, associations professionnelles, clubs d’entreprises).
- Être visible en ligne :
- Profil LinkedIn optimisé,
- Site internet clair avec vos thématiques,
- Plateformes spécialisées (Malt, Comundi, Educat).
- Proposer des webinaires gratuits pour montrer votre expertise et attirer des prospects.
- Répondre à des appels d’offres publics ou privés (notamment via les OPCO).
Exemple : un formateur en communication peut organiser un webinaire gratuit « 3 techniques pour améliorer sa prise de parole », puis proposer une formation complète aux participants intéressés.
Diversifier ses formats
Le marché de la formation évolue et les attentes sont variées. Vous pouvez proposer :
- Formations en présentiel : idéales pour la pratique et l’interaction.
- Classes virtuelles : accessibles à distance, économiques et flexibles.
- E-learning : modules en ligne, vidéos ou parcours LMS vendus en autonomie.
- Blended learning : combiner le présentiel et le distanciel pour maximiser l’efficacité.
Exemple : un formateur en anglais peut proposer un parcours hybride incluant 10 heures de visioconférence, des exercices en ligne et une immersion de deux jours en présentiel.
Définir sa stratégie tarifaire
La fixation du prix est un enjeu clé. Plusieurs méthodes existent :
- Tarif horaire/journalier : souvent utilisé en B2B (ex. 500 à 1200 € / jour selon expertise).
- Forfait par module : prix global pour un parcours complet.
- Tarif par participant : courant pour les formations inter-entreprises.
Conseil : ne pas sous-évaluer ses tarifs pour « entrer sur le marché ». La crédibilité d’un formateur est aussi liée à la valeur qu’il attribue à son travail.
Pour construire et vendre ses premières formations, il faut :
- Concevoir un programme clair et utile.
- Tester son offre et recueillir des retours.
- Chercher ses premiers clients via le réseau, les organismes de formation et la visibilité en ligne.
- Diversifier les formats pour s’adapter au marché.
- Fixer une stratégie tarifaire cohérente avec son expertise.
Comment Formagora peut vous aider ?
Chez Formagora, nous accompagnons les futurs formateurs et les indépendants de la formation dans toutes les dimensions de leur projet :
- Conseil et accompagnement pour définir votre offre de formation.
- Aide administrative pour obtenir rapidement votre NDA et respecter vos obligations.
- Mise en conformité Qualiopi ou solution de portage Qualiopi pour rendre vos formations finançables par les OPCO, CPF et Pôle emploi.
- Outils pédagogiques et digitaux pour animer vos formations (présentiel, distanciel, blended learning).
- Réseau professionnel pour trouver vos premiers clients et missions.
Notre objectif : vous permettre de vous concentrer sur la pédagogie et vos apprenants, pendant que nous simplifions toutes les démarches autour de votre activité.